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 Michel SARDOU....né le 26 janvier 1947, à Paris

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MessageSujet: Michel SARDOU....né le 26 janvier 1947, à Paris   Michel SARDOU....né le 26 janvier 1947, à Paris Icon_minitimeLun 21 Sep - 18:48

Michel SARDOU....né le 26 janvier 1947, à Paris 090921065248188394497152


Michel Sardou (né le 26 janvier 1947, à Paris) est un auteur, compositeur et interprète français. Il s'est également essayé, en tant qu'acteur, au cinéma et au théâtre. Il est le fils des comédiens Fernand Sardou et Jackie Sardou. Il compte, depuis les années 1970, parmi les chanteurs français les plus populaires, à en juger par ses ventes de disques et l'affluence lors de ses tournées, mais aussi les plus controversés. En plus de quarante ans de carrière, il a fourni une œuvre impressionnante (23 albums studio, plus de 300 chansons), et inscrit au patrimoine de la chanson française plusieurs tubes majeurs, tels que Les lacs du Connemara ou La maladie d’amour.

Michel Sardou est l’héritier d’une longue tradition familiale de spectacle. Ses grands-parents paternels étaient comiques de scène à Marseille ; sa grand-mère maternelle était danseuse. Il passe donc son enfance dans des cabarets parisiens et suit ses parents en tournée.

Sa situation scolaire peu brillante et la vie qu'il mène, entre coulisses et salles de spectacles, le poussent petit à petit à envisager d'arrêter ses études. En 1963, âgé de 16 ans, il projette de s'enfuir au Brésil pour monter une boîte de strip-tease. Son père Fernand le rattrapera in extremis à l'aéroport. Son fils lui annonce alors son envie de travailler et de quitter l'école.

Serveur dans le cabaret de son père, il fait ses premières armes sur scène et rencontre alors Michel Fugain, passe une audition chez Barclay, et décroche son premier contrat.

Michel Sardou débute dans la chanson en 1965 avec Le Madras, co-écrite avec Michel Fugain et Patrice Laffont. Cette chanson lui offre un premier passage à la télévision, mais tombe rapidement dans l’oubli. S’ensuit une série de 45 tours, qui font petit à petit connaître ce nouveau venu dans la chanson (il n’a pas encore 20 ans), sans pour autant rencontrer de véritable succès commercial.

Sa carrière est réellement lancée en 1967, grâce à une censure : alors que la France est sortie de l’OTAN un an plus tôt, et que la guerre du Viêt Nam provoque une vague d’anti-américanisme en France, Michel Sardou sort Les Ricains, chanson qui insiste sur le devoir de reconnaissance envers les États-Unis, sans qui, d’après lui « Vous seriez tous en Germanie[1]/À parler de je ne sais quoi/À saluer je ne sais qui », claires allusions à la Libération de 1944 par les forces alliées. La chanson n’est pas du goût du Général de Gaulle, qui « déconseille » sa diffusion sur les ondes.

Cet épisode confère au chanteur une notoriété nouvelle, mais sans grand rapport avec ses talents artistiques. Elle jette surtout les bases de son style futur. Entre 1967 et 1970, il peinera néanmoins à rencontrer un franc succès.

Devant l’enchaînement de 45 tours au succès très mitigé, Eddie Barclay, qui le produit à l’époque, décide en 1969 de résilier son contrat, ne l’estimant « pas fait pour ce métier ».

Il crée alors, avec Jacques Revaux, qui deviendra son plus fidèle compositeur, et Régis Talar, le label Tréma, qui produira désormais ses disques.

1970 est l’année qui le propulsera véritablement au rang de vedette. Il enregistre son premier album, J'habite en France, dont est extrait le 45 tours qui deviendra son premier grand succès radiophonique et commercial : Les bals populaires. Alors qu’il n'en voulait initialement pas, cette chanson le place en première place du hit parade. Il retrouvera cette place à deux reprises dans l’année, avec les tubes J’habite en France et Et mourir de plaisir.

Le style de l’album J’habite en France , qui obtient le prix de l'Académie Charles-Cros en 1971, vaut à Sardou d'être classé dans la catégorie « chanteur populaire », et la chanson du même nom l’impose même comme le chantre de la « France profonde » aux yeux des médias. C’est une image dont il ne se débarrassera jamais au cours de sa carrière, bien qu’il ne se soit pas éternisé dans le registre de la chanson à boire.

Les bals populaires ont cependant ouvert la voie à une décennie de succès permanent : à chaque sortie d’album, Sardou se hisse dans les premières places du hit parade. C’est le cas avec Le rire du sergent, Le surveillant général (1972), et en 1973, avec La maladie d’amour. Cette chanson reste à ce jour son plus gros succès radiophonique, l'album éponyme restant 21 semaines en tête des ventes, un record pour l'époque. Cette réussite sera confirmée par le succès rencontré par les chansons qui suivront : Les vieux mariés, Les villes de solitude (1973), Une fille aux yeux clairs (1974).

Tout en s’affirmant comme une grande star de la chanson française, puisqu’il réalise en 1971 son premier spectacle à l'Olympia, Michel Sardou fait l’objet de polémiques de plus en plus vives. Des voix féministes s’élèvent contre les chansons Les villes de solitude, où Sardou affirme avoir « envie de violer des femmes » et Les vieux mariés, au ton perçu comme très patriarcal.

En novembre 1975 sort le 45 tours Le France, dans lequel Sardou prend la parole au nom du paquebot du même nom, alors toujours amarré à un quai du port du Havre dans l'attente de son désarmement. Le chanteur semble reprocher au président Valéry Giscard d'Estaing et au gouvernement Jacques Chirac de ne plus prendre en charge le France (« Ne m'appelez plus jamais France/La France, elle m'a laissé tomber »). La chanson se vend à plus d’un million d’exemplaires, et vaut à Sardou d'être salué par les syndicats et les communistes, malgré son image de chanteur engagé à droite. Mais ce succès annonce en réalité un album qui causera à son auteur bien des désagréments: La vieille.

1976 est une année noire pour Sardou, dont le père décède en janvier. En outre, plusieurs extraits de l'album La vieille susciteront des polémiques: Je vais t'aimer, J'accuse , et surtout Le temps des colonies et Je suis pour.

Avec Le temps des colonies, Sardou, déjà suspecté de machisme, se voit accuser de faire l'apologie d'un colonialisme primaire et raciste. Les radios refusent de diffuser le titre, sauf France Inter, qui ne le diffusera qu'une seule fois. Libération commente alors : « Le fascisme n’est pas passé et Sardou va pouvoir continuer à sortir ses sinistres merdes à l’antenne.[2] »

Mais le chanteur ne renonce pas à occuper le terrain du politique. Il lance en octobre 1976 Je suis pour qui, cette fois, est massivement diffusée. La chanson, qui évoque l'assassinat d'un enfant, arrive en pleine affaire Patrick Henry, et met définitivement le feu aux poudres, Sardou se voyant accusé de faire l'apologie de la peine de mort.

Dès lors que le chanteur se positionne nettement à droite, les principaux détracteurs de Michel Sardou seront Libération, Rouge, Le Quotidien du peuple, trois journaux marqués à gauche. Sardou déchaîne des batailles éditoriales, comme par exemple dans les colonnes de L’Humanité. Mais il suscite également de profondes interrogations sur le sens sociologique de son succès. Dans Rouge, on peut lire par exemple :

« Le propre d’un chanteur comme Sardou est d’être parvenu à donner forme à une chanson réactionnaire, au sens fort du mot. Il exprime les effets de la crise des valeurs et de l’idéologie traditionnelle sur ceux qui ne sont pas prêts à remettre présentement celle-ci en cause. [3] »

Les pro et les anti-Sardou, journalistes comme artistes, font entendre leur voix. Ses soutiens écrivent dans les colonnes du Figaro, de Paris Match ou même du Monde.

Début 1977, plusieurs comités Anti-Sardou se forment, avec pour but d’empêcher le chanteur de donner ses récitals au cours de sa tournée qui commence en février 1977 : ils organisent des manifestations en province contre sa venue, l’accueillent par des insultes à son arrivée, peignent des croix gammées sur les véhicules de sa caravane, distribuent des tracts très virulents. Une bombe est même retrouvée dans la chaufferie de Forest National, à Bruxelles. Michel Sardou finira par décider d’annuler les quatre dernières dates de sa tournée.

En 1978 paraît un opuscule intitulé Faut-il brûler Sardou ?, symbole du climat hostile qui entoure la carrière du chanteur à cette époque.

Devant l’ampleur des évènements, Michel Sardou prend du recul avec la chanson. Il décide de revenir dès 1977, mais semble délaisser la provocation et la prise de position politique. Les albums de 1977 et 1978 (qui lui permettent d’enregistrer des records de vente, preuve que les événements n’ont pas altéré sa popularité) font la part belle à l’introspection, au retour vers l’enfance et à l’amour (Dix ans plus tôt, En chantant, Je vole…).

Les albums de 1979 et 1980, qui poussent plus loin cette logique intimiste et personnelle, marchent moins bien que les précédents.

Des rumeurs circulent d’ailleurs un temps sur une éventuelle maladie grave, car Sardou se fait plus rare dans les médias. Il semble que les événements de 1976 l’aient durablement affecté.

À propos de la chanson En chantant, il déclarera :

« J'avais besoin d'une vraie chanson populaire, facile à entendre et simple à retenir. Les chansons de combat commençaient à me fatiguer. J'avais dans l'idée de changer de métier. J'étais malade, et aucun médecin ne savait de quoi je souffrais. Quelqu'un m'a conseillé de partir en voyage ; en m'assurant que j'allais m'ennuyer partout, mais qu'en rentrant je serais guéri. Je suis parti…[4] »

Pendant les années 1980, qui ont pourtant représenté pour beaucoup de chanteurs de sa génération un changement d’époque fatal, Michel Sardou voit sa popularité atteindre des sommets. Tout au long de cette période, il enchaîne les tubes, aidé par la diffusion radiophonique massive, avant chaque sortie d'album, d'une chanson qui semble "formatée" pour la bande FM (Afrique Adieu, Chanteur de Jazz, Musulmanes, La même eau qui coule…). L’album de 1981, qui contient deux de ses plus grands succès (Les lacs du Connemara, Être une femme) entre au Guinness Book pour le niveau de ses ventes.

En outre, la fréquentation de ses spectacles, au Palais des Congrès de Paris, puis à partir de 1989, au Palais omnisports de Paris-Bercy, est sans cesse croissante. Il se produit la plupart du temps à guichets fermés et bat des records de durée dans plusieurs salles. Les Français le citent régulièrement comme leur chanteur préféré, devant Johnny Hallyday et Jean-Jacques Goldman.

On note par ailleurs que les textes de Sardou sont devenus beaucoup plus consensuels. Même les quelques titres « engagés » qu’il sortira pendant la décennie ne susciteront aucun émoi, que ce soit Vladimir Ilitch (1983), à la fois hommage aux idéaux de Lénine et dénonciation des dérives du régime communiste en URSS, Les deux écoles (1984), prise de position en faveur de l’école libre au moment de la loi Savary, ou Musulmanes (1987), regard amer sur la condition de la femme dans les pays arabes. Cette dernière chanson, qui se veut avant tout un hommage aux femmes arabes, fera par ailleurs l'effet d'un démenti aux suspicions de racisme qui avaient pu planer sur lui, tout comme Le privilège (1990) sera perçu comme un démenti aux accusations d’homophobie portées à son égard.

En 1987, Michel Sardou obtient la reconnaissance de ses pairs en recevant la Victoire de la musique de la meilleure chanson pour Musulmanes. Quatre ans plus tard, ce sera la Victoire de la musique du Meilleur interprète masculin pour l’album Le privilège et la tournée Bercy 91. Les années 1990-91 peuvent, par ailleurs, être considérées comme l'apogée de sa carrière en termes de succès et de reconnaissance de la part du public et de la critique.

Michel Sardou, qui était un ami de Coluche et était présent le jour de la création des Restos du Cœur, participera avec Jean-Jacques Goldman, Johnny Hallyday, Véronique Sanson et Eddy Mitchell à la toute première tournée des Enfoirés en 1989.

Dans les années 1990, Michel Sardou se fait plus discret sur la scène médiatique et sur les ondes. Ses chansons marchent moins bien en radio; il n'y a guère que le Bac G (1992), chanson polémique sur le système éducatif français, qui fasse parler d'elle. La machine à tubes semble s'essoufler.

Sardou est sûrement moins dans l’air du temps, mais ce déclin relatif s’explique en partie par sa rupture avec ses principaux collaborateurs (Pierre Delanoë pour les paroles et Jacques Revaux pour les compositions), ainsi que par une priorité nouvelle donnée à ses activités d’acteur. Il joue dans un film, Promotion canapé, en 1991, plusieurs téléfilms, et monte plusieurs fois sur les planches.

S’il se distingue moins en radio, Sardou n’en rencontre pas moins toujours le même succès sur scène, continuant à battre des records de fréquentation (il obtient en 1998 la victoire de la musique du plus grand nombre de spectateurs en tournée). De même, ses ventes de disques ne déclinent pas, du fait de la fidélité de son public.

Au terme de la tournée Bercy 2001, Sardou annonce vouloir mettre fin à sa carrière de chanteur.

Sardou semble dans un premier temps se retirer de la scène musicale pour se consacrer à ses activités de comédien et de directeur du Théâtre de la Porte Saint-Martin.

Mais avec la signature, en 2004 soit après 35 ans chez Tréma, d’un nouveau contrat auprès de la major du disque Universal Music, la sortie d’un nouvel album intitulé Du plaisir, la participation comme parrain à l’émission Star Academy, et l’organisation d’une nouvelle grande tournée en 2004 et 2005 au Palais des Sports de Paris, à l’Olympia, en province, en Belgique, en Suisse et au Canada, Michel Sardou a prouvé qu’il n’avait pas renoncé à sa carrière de chanteur. Ce retour est couronné d’un succès commercial certain, puisque son album s’est vendu à plus de 1 200 000 exemplaires et que Sardou a été, en 2004, le chanteur le mieux payé de France. À noter que le duo avec le chanteur québécois Garou, La rivière de notre enfance, lui ouvre à nouveau les portes des principales radios musicales généralistes, chose qui n’était plus arrivée depuis 1992.

Son nouveau double album, intitulé Hors format, est sorti le 13 novembre 2006. Il comprend 23 nouvelles chansons dont un duo avec Chimène Badi, Le chant des hommes. Le premier extrait de cet album est Beethoven, disponible en téléchargement légal depuis le 11 septembre 2006. Hors format a atteint depuis les 400 000 exemplaires vendus, il est double platine.

Michel Sardou a été marié trois fois :

avec Françoise Pettré, danseuse. Ils se marient en 1965, ils divorcent en 1977. Ensemble, ils auront deux filles : Sandrine (née en 1970) et Cynthia (née en 1973).
avec Elizabeth Haas, dite Babette. Ils se marient en 1977, divorcent en 1998. De leur union naîtront deux fils : Romain, écrivain (né en 1974) et Davy, comédien (né en 1978).
avec Anne-Marie Périer, fille de l'acteur François Périer, sœur du photographe Jean-Marie Périer et ancienne rédactrice en chef du magazine Elle. Ils se marient en 1999, à Neuilly-sur-Seine.

Sardou est surtout connu en tant qu'interprète. Il sait jouer du piano et de la guitare, il a même joué de ces deux instruments lors de son dernier tour de chant (guitare sur Allons Danser en ouverture et piano sur Cette chanson n'en est pas une en rappel du concert). S'il a très rarement écrit pour d'autres artistes (une chanson écrite pour Dalida : Chanter les voix ou encore une autre pour Michel Fugain : Derrière une chanson), nombreux sont ceux qui ont collaboré avec lui. Ainsi, pour les compositions, on retrouve très fréquemment les signatures de Jacques Revaux, Jean-Pierre Bourtayre, Didier Barbelivien ou encore Pierre Billon, ses paroliers les plus fréquents étant Pierre Delanoë, Didier Barbelivien et Jean-Loup Dabadie. Il est à noter que depuis 2000, Sardou ne collabore plus avec ces auteurs-là (sauf Barbelivien), mais a fait le choix du renouvellement de son équipe, en se tournant vers des personnalités plus jeunes, comme Jacques Veneruso ou Robert Goldman (ce dernier écrivant pour lui sous le pseudonyme de J. Kapler).

Mais ces collaborations ne doivent pas occulter son actif d'auteur et de compositeur, voire d'auteur-compositeur. Il a en effet signé ou cosigné 90% des textes de son répertoire, dont un tiers en tant qu'unique auteur. Il a également contribué à la composition de 15% de ses chansons, dont un tiers seul. Il est également auteur et compositeur unique sur neuf de ses titres.

On remarque donc que Michel Sardou n'est pas seulement l'interprète d'un répertoire taillé sur mesure par des collaborateurs, mais bien un auteur à part entière, et un compositeur occasionnel, bien qu'il ne soit pas un auteur-compositeur-interprète au sens strict, c'est-à-dire l'unique artisan de la quasi-totalité de son répertoire.

Par la grande diversité des styles explorés et des thèmes abordés, Michel Sardou est difficilement classable. Les qualificatifs le plus souvent employés pour le définir sont : « chanteur populaire » et « chanteur de variétés », en même temps que « chanteur engagé », ce qui est paradoxal (voir article Musique populaire). Ses chansons s'inscrivent dans un style traditionnel, qui ne privilégie ni le texte, ni la mélodie, ni l'orchestration, ni la voix, mais soigne à égalité ces quatre composantes d'une chanson.

Musicalement, les chansons de Sardou n'ont jamais rien eu de révolutionnaire. Il a le plus souvent opté pour un style musical "neutre", difficile à rattacher à un genre précis, et ne cherchant visiblement pas plus à plaire au jeune public qu'au public plus âgé. Par exemple, il est difficile de classer la Maladie d'Amour dans une catégorie autre que celle, vague, de "variétés". Cependant, le chanteur a su adapter son style à chaque époque et intégrer les nouvelles sonorités à son identité musicale. On remarque par exemple l'influence du disco dans certaines chansons de la fin des années 1970 ou du début des années 1980 (J'accuse, Être une femme…) ou l'abondance des synthétiseurs dans les albums des années 1980 (Chanteur de Jazz, La même eau qui coule, Rouge…).

Les seules constantes qui semblent se dégager dans l'hétérogénéité des orchestrations et des mélodies sont l'importance des cuivres et la récurrence des envolées vocales, qui sont mis au service d'un certain sens de la dramatisation et d'un lyrisme que ses détracteurs qualifient volontiers de grandiloquent. Ces traits typiques se retrouvent dans bon nombre de ses succès : Le France, Les Lacs du Connemara, Je vais t'aimer, Vladimir Ilitch, Musulmanes… Certaines de ses chansons, moins connues, poussent à l'extrême ces caractéristiques et rentrent dans une tonalité qu'on peut qualifier d'épique : Un roi barbare, L'an mil, Je ne suis pas mort je dors, Un accident, Vincent, Beethoven…
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